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Tu non lo sai che anche stanotte
il silenzio delle cose ha parlato
ritmando di me, il respiro.
Tu non lo sai che anche stanotte
la civetta ha cantato.
Stanotte hanno cantato le foglie,
sotto le foglie, barcollava ubriaco,
un mio pensiero.
Ero lì, dove Tu mi cercavi
nel silenzio del tempo che ci uccide
e che non muore
a cantare
la solita canzone
.
Dedicato al lenzuolo con cui ti scopri
quando mi spogli
Tu ne le sais pas que cette nuit aussi
le silence des choses s’est mis à parler
scandant le filet de ma respiration.
Tu ne le sais pas que cette nuit aussi
la chouette s’est mis à chanter.
Cette nuit elles ont chanté les feuilles
sous d’autres feuilles, titubantes et ivres
comme mon unique pensé.
J’étais là, où Tu me cherchais
dans ce temps silencieux qui nous tuent
mais qui jamais ne meure,
à chanter toujours la même chanson
..
(traduzione di Guidu Antonietti di Cinarca)
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